Les Anciens Combattants

Le salut militaire

Le salut militaire trouve son origine dans l’Antiquité. Il s’agissait avant tout d’un signe de paix : quand deux guerriers se rencontraient pour indiquer leurs bonnes intentions, ils levaient leur main droite, paume largement ouverte, afin de montrer qu’ils ne tenaient pas d’armes.

Au Moyen-Âge, la signification de ce geste évolue. A cette époque, de nombreux tournois organisent l’affrontement en duel des chevaliers pour amuser les seigneurs et leur cour. Vêtus d’une lourde armure et munis d’une lance, les deux cavaliers chargeaient leur adversaire afin de le faire tomber. Avant de s’élancer, dans un geste de respect mutuel et de courtoisie, ils relevaient la visière de leur heaume pour croiser leurs regards. Ce salut était effectué avec la main droite pour montrer que les deux combattants n’étaient pas armés.

Dès le XVIIe siècle, ce geste est repris parmi les soldats se témoignant une fidélité réciproque. Lorsque deux militaires se rencontraient, ils levaient ainsi la main droite vers le ciel en écartant trois doigts, faisant alors allusion aux trois personnes de la Sainte-Trinité. Plus tard, la main s’arrêtera à la hauteur de la coiffe (casque, casquette, chapeau, béret, bonnet). Ce geste ne comportait aucune nuance de subordination, il rappelait simplement l’idéal commun : la fidélité à la foi jurée.

Ce salut traverse ensuite les siècles, acquérant un caractère de plus en plus solennel. Aujourd’hui, il est présent dans la majorité des armées du monde.

(Sources : Ministère des Armées)

Actuellement, les années ayant fait leur œuvre, il ne reste que trois anciens combattants ayant participé aux événements en Afrique du Nord et résidant sur la commune.